Maaziz en septembre octobre 1960

Quand je suis arrivé à Maaziz après quelques jours, j’ai été déçu du poste Celà n’avait plus rien à voir avec la beauté austère de Souk el Arba, c’est une ferme  avec une maison de maitre impossante, vétuste et relativement peu commode.Bien entendu elle est occupée par les officiers et sous-officiers alors que la troupe est entassée dans des locaux annexes, anciennes granges, et pour moi, dans les logements anciennement réservés aux ouvriers. Nous sommmes à nouveau entassés à 10 ou 12 par pièce. Comme je n’étais présent lors du déménagement on m’a attribué ce qui restait , la place du haut d’un lit qui me laissait 80 cm avec le plafond, entre une porte ouvrante dessu et une fenêtre juste derrière, la seule de la pièce. La ferme est en haut d’un monticule avec une terrasse plantée de quelques vieux oliviers dominant le village de mechtas. Une citerne juste au dessous alimente une sorte d’abreuvoir où les habitants se ravitaillent, font leur lessive. Une nuée de gamins jouent, et utilisent le réservoir comme une piscine.